les interventions

miss griff : une oeuvre dramatique

Les buts de l'association Miss Griff


Miss Griff Association, régie par la loi 1901, a pour but :

Organiser, promouvoir, et diffuser toutes interventions théâtrales, audiovisuelles et littéraires attenantes au personnage de Miss Griff.

Etudier et pratiquer des ateliers de travail de l’acteur et d’expression dramatique sur le terrain culturel, en direction des amateurs comme des professionnels, sur le terrain social (exclusion) et sur le terrain de la santé mentale.

Etudier et pratiquer des ateliers de Théâtre de l’Opprimé.

Participer à l’expression et la promotion de modes d’expressions artistiques novateurs de toutes disciplines sur le terrain culturel et social.

Son activité s’exerce également sur le terrain de la formation en direction des soignants et des travailleurs sociaux. >


Parcours de Nicole Charpail
artiste dramatique, écrivain, plasticienne
intervenante et formatrice en art dramatique


1983 :
Après cinq années d’études en arts plastiques et scénographie (BTS rue Blanche), Nicole Charpail entreprend formations et recherches en art dramatique : 10 ans chez Luce Berthomé qui interroge la physiologie de l’acteur, 15 ans chez Augusto BOAL qui interroge sa fonction politique. En 1985, ce sont les premières interventions théâtrales auprès de patients psychotiques. Miss Griff, le personnage, voit le jour ainsi que la recherche sur laquelle elle se fonde : « Personne-Acteur-Personnage ».

Depuis 1985 :
MISS GRIFF EST UNE CREATION LITTERAIRE, SCENIQUE ET AUDIOVISUELLE.

Evolution :
1985 : Miss Griff interroge le sens de la prise de parole, bouscule les colloques, les lieux où « l’on parle de l’autre qui va mal. » C’est l’Epoque des IMPROMPTUS

1989 : Miss Griff devient un spectacle pour les théâtres, elle interroge cette fois le rituel théâtral, la relation entre l’acteur et le spectateur. C’est l’Epoque des CONFERENCES

1998 : Création de la première MESSE (éditée chez Acoria - obtient l’aide à la création d’œuvre dramatique) où il est question de chercher ce qui peut encore rendre nécessaire la convocation d’une assemblée humaine pour se représenter à notre condition.
Puis quatre ans où évolution d’écriture, cheminement et agissements des spectateurs motivent Nicole Charpail à tenter une expérience de communication et de dialogue avec les spectateurs dans un nouveau dispositif intitulé « TRAVAUX PUBLICS ».

2002/2004/2007 : MISS GRIFF MESS’ et TRAVAUX PUBLICS deviennent « Un chantier pour artistes et spectateurs ».

… ET :
« Personne-Acteur-Personnage ou le troisième regard » - un atelier théâtral : travail d’interventions, de formation et de recherche. Basé sur le travail et la création de l’acteur/auteur, cette démarche considère l’acte théâtral comme fondamentalement spirituel et politique. Ce dispositif est né et s’est développé depuis plus de 15 ans sur les terrains culturels, social (lutte contre l’exclusion) et de la santé mentale en présence de différentes populations : des acteurs amateurs, des artistes d’horizons divers en quête de réflexion sur les processus de création, des personnes en processus de construction personnelle, en quête d’une réflexion politique ou existentielle, des travailleurs sociaux, des soignants et également des personnes pour l’accès à une scène symbolique est le plus urgent et le plus nécessaire en même temps que le plus compromis de fait de situations sociales ou psychiques extrêmement « limites », en présences d’un handicap psychique ou mental, en situation d’exclusion sociale, en situation d’incarcération.

En 1991, Nicole Charpail fonde Miss Griff-Association (régie par la loi du 1er juillet 1901)
pour développer l’intervention théâtrale en milieu psychiatrique, en milieu carcéral, avec des personnes handicapées mentales, en direction des soignants et travailleurs sociaux, des comédiens professionnels et amateurs, et diffuser les créations de Miss Griff sur le terrain culturel et social.

Parallèlement :
Chargée d’enseignement à l’Institut national d’Expression, de Création, d’Art et de Thérapie.
Comédienne/formatrice de Théâtre de l’Opprimé.



 

 

 

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